Donald Trump place encore un pro-bitcoin à un poste clé
Donald Trump frappe fort avec la nomination d’Howard Lutnick, fervent défenseur du bitcoin, au poste de secrétaire au Commerce. Ce choix stratégique pourrait redéfinir les priorités économiques et technologiques des États-Unis.
Quand la finance traditionnelle rencontre la révolution bitcoin
Howard Lutnick est à l’intersection de deux mondes : la finance traditionnelle et la révolution bitcoin. En tant que PDG de Cantor Fitzgerald, une institution financière majeure, il a joué un rôle clé dans l’adoption crypto par les grands acteurs économiques.
L’entreprise gère les réserves de Tether, le principal stablecoin au monde, et s’est récemment aventurée dans le financement du bitcoin avec une opération de 2 milliards de dollars.
Ce mariage entre finance conventionnelle et innovation crypto positionne Lutnick comme un acteur unique pour guider la politique économique de Trump.
Sous sa direction, le département du Commerce pourrait devenir un catalyseur pour les technologies blockchain. Ses responsabilités incluront non seulement la gestion des échanges commerciaux, mais aussi la promotion de l’innovation technologique, une priorité pour maintenir l’avantage compétitif des États-Unis sur la scène mondiale.
Le choix de Lutnick semble également être un signal adressé aux investisseurs institutionnels. En intégrant un partisan déclaré du bitcoin, l’administration Trump cherche à capitaliser sur la montée en puissance des actifs numériques. Ce positionnement pourrait renforcer la légitimité des cryptomonnaies aux yeux des sceptiques tout en dynamisant leur adoption.
Un programme audacieux pour une vision controversée
Au-delà de son soutien au bitcoin, Howard Lutnick apportera son expertise dans des domaines sensibles comme les droits de douane et les relations commerciales internationales.
Trump a promis une réforme tarifaire agressive, notamment avec des taxes pouvant atteindre 60 % sur les produits chinois. Lutnick, dans un discours récent, a défendu cette stratégie en la comparant à l’âge d’or économique des États-Unis, lorsqu’ils prospéraient grâce aux tarifs douaniers et non à l’impôt sur le revenu.
Cette vision économique, bien que critiquée pour son potentiel à engendrer des tensions commerciales, s’inscrit dans une dynamique de recentrage sur les intérêts américains.
Avec Lutnick à la barre, le département du Commerce pourrait redéfinir les règles du jeu, non seulement pour les échanges commerciaux, mais aussi pour la régulation des cryptomonnaies.
Les implications sont nombreuses : une législation plus favorable au bitcoin pourrait encourager les entreprises à investir davantage dans les technologies blockchain. Cela pourrait également propulser les États-Unis en tête de la course à l’innovation crypto, en réponse aux avancées rapides de la Chine dans ce domaine
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