Julian Assange, enfin libre, après 14 ans
Julian Assange, whistleblower et créateur de WikiLeaks, vient en fin d’être libéré de prison. Célèbre pour de nombreuses révélations cruciales, il était également précurseur dans la sphère Bitcoin.
Julian Assange, de retour chez lui
Julian Assange vient d’être remis en liberté après 14 ans de prison en Angleterre dont 5 ans dans un centre pénitentiaire de haute sécurité. L’homme a plaidé coupable de conspiration et de violation de l’Espionnage Act en échange d’une peine de prison de 62 mois qu’il a déjà effectué.
L’information a été relayée par sa femme, Stella Assange, qui militait, depuis plusieurs années, pour la remise en liberté de son mari.
JULIAN ASSANGE IS FREE!!
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— Free Assange – #FreeAssange (@FreeAssangeNews) June 26, 2024
Stella Assange et la communauté de supportes de la cause de Julian Assange qualifient ces années de détention comme arbitraires. Aujourd’hui, Julian Assange vient d’atterrir à Canberra, en Australie, où il pourra également retrouver ses enfants, qu’il n’a jamais connus que lors des visites qu’ils lui rendaient lors de sa détention.
The truth will always win
Développeur, éditeur et publicateur, Julian Assange fonde WikiLeaks en 2006. Son objectif : publier des documents confidentiels et classés de sources variables, lesquels révèlent souvent des informations sensibles.
Le premier leak majeur de Wikileak a eu lieu en 2007 après que la plateforme a publié un rapport accablant sur les violations des droits de l’Homme à Myanmar. Plus tard, en 2010, Assange gagne l’attention d’une audience internationale en publiant des documents tenus secrets sur la guerre en Afghanistan, en Irak, et sur les échange diplomatiques des États-Unis.
Julian Assange publiera, par la suite, une liste massive de documents classés top secret intitulée « Iraq War Logs ». Il y révèle des violations des droits de l’Homme perpétrées par l’armée américaine en Irak et des affaires de corruption au gouvernement américain. Julian Assange sera finalement arrêté en 2010, à Londres.
Précurseur dans l’écosystème Bitcoin
En 2011, après l’arrestation d’Assange, WikiLeaks commence à avoir de sérieux ennuis. Le site est banni des solutions de paiement majeures, et les dons deviennent plus compliqués à obtenir. La plateforme met alors en place un système de dons nouveau : Bitcoin.
Ainsi, Bitcoin et WikiLeaks se sont entraidés, comme le note Roger Huang, dans Forbes . Quelque temps auparavant, Satoshi Nakamoto lui-même faisait référence à l’étoile montante que représentait WikiLeaks :
« Le projet a besoin de grandir graduellement pour que le programme puisse se renforcer au fur et à mesure. Je fais surtout appelle à WikiLeaks à ne pas utiliser Bitcoin. Bitcoin est une petite communauté en stage Beta. […] Il aurait été intéressant d’obtenir de l’attention dans un contexte différent. WikiLeaks a tapé dans la fourmilière, et le danger se dirige maintenant vers nous. »
Malgré les peurs de Satoshi Nakamoto, WikiLeaks et Julian Assange sont parvenus à lever des fonds importants grâce à la technologie proposée par Bitcoin. Aujourd’hui, la question se pose quant aux intentions de travaux de Julian Assange. Néanmoins, pour l’instant, l’heure est à la réjouissance et aux retrouvailles.
Sources : Sources concordantes, Stella Assange
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