Bitcoin : Les ATM crypto fermés en masse par les autorités !
Le marché crypto évolue, et avec cette croissance viennent de nouveaux défis, notamment en matière de sécurité et de réglementation. Les distributeurs automatiques de Bitcoin (ATM) ont longtemps représenté une solution pratique pour acheter des cryptos rapidement. Cependant, ces machines attirent désormais l’attention des régulateurs, souvent impliquées dans des activités frauduleuses. Avec plus de 600 machines fermées en seulement deux mois, les autorités à travers le monde durcissent leurs positions. Que signifie cette vague de fermetures pour le secteur des cryptomonnaies ?
Les ATM Bitcoin : entre innovation et risque accru
Les distributeurs automatiques de bitcoin, autrefois applaudis pour leur innovation qui simplifiait l’accès aux cryptomonnaies, se trouvent désormais liés à des pratiques douteuses.
Selon les données de Coin ATM Radar, le réseau mondial d’ATM crypto a perdu 435 machines en juillet et 182 en août 2024. Ces fermetures ne sont pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’une répression mondiale, en particulier aux États-Unis , où 411 machines ont été mises hors ligne en juillet.
Ces ATM permettent d’acheter du Bitcoin en quelques minutes, mais cette rapidité et l’anonymat relatif des transactions en font un terrain propice aux escroqueries.
Des fraudeurs exploitent ces machines pour persuader des victimes, souvent vulnérables, de transférer leurs fonds.
En 2023, les pertes liées à ces escroqueries ont dépassé 110 millions de dollars, une statistique qui souligne la gravité de la situation. Les personnes âgées de plus de 60 ans subissent le plus de dommages, avec une probabilité trois fois plus élevée de devenir les cibles de ces fraudes.
Les autorités ont intensifié leurs efforts pour réguler et surveiller ces machines. Aux États-Unis, la Federal Trade Commission (FTC) a signalé une augmentation alarmante des escroqueries impliquant des ATM Bitcoin depuis 2020. Face à cette montée des arnaques, les régulateurs commencent à voir ces distributeurs automatiques sous un autre angle, celui d’un risque potentiel pour la sécurité publique.
Une répression mondiale contre les ATM crypto
Alors que les fermetures d’ATM Bitcoin se multiplient, il est clair que les gouvernements prennent des mesures plus strictes.
Aux États-Unis, des comités locaux discutent même de l’idée de traiter ces machines « plus comme des banques », avec des règles de conformité beaucoup plus strictes. Ces changements visent à limiter les activités illicites tout en encadrant les transactions à travers des contrôles renforcés de connaissance du client (KYC).
L’Allemagne a également intensifié la lutte contre les ATM crypto. Le 20 août 2024, l’Autorité fédérale de surveillance financière allemande a saisi 13 machines dans 35 lieux différents, montrant que l’Europe n’est pas épargnée par ce phénomène.
Les autorités craignent que, sans régulation adéquate, ces distributeurs ne deviennent des centres d’activités criminelles, notamment pour des transactions supérieures à 10 000 euros sans vérification KYC appropriée.
Dans d’autres régions du monde, notamment à Singapour, les autorités ont tout simplement interdit les distributeurs automatiques de cryptomonnaies. Cette décision s’inscrit dans une politique plus large visant à limiter la publicité et l’accès public aux cryptos. Les gouvernements tentent ainsi de réduire l’impact de ces machines sur les crimes financiers tout en protégeant les consommateurs de fraudes coûteuses.
Un modèle à repenser ?
La vague de fermetures massives d’ATM Bitcoin soulève des questions sur l’avenir de ces distributeurs dans le paysage des cryptomonnaies. Bien que ces machines aient été conçues pour démocratiser l’accès à Bitcoin, elles sont désormais perçues comme un maillon faible dans la lutte contre la fraude. Les régulateurs et les opérateurs d’ATM devront trouver un juste équilibre entre la commodité pour les utilisateurs et la sécurité des transactions.
Certaines entreprises, comme Bitcoin Depot, qui exploite 21,9 % des distributeurs mondiaux, ont déjà commencé à prendre des mesures pour protéger leurs clients. Elles affichent désormais des avertissements anti-fraude sur leurs kiosques et proposent des messages d’alerte à l’écran. Ces initiatives visent à réduire les risques pour les utilisateurs, mais suffiront-elles à rassurer les autorités ?
Avec environ 39 000 ATM crypto encore en service à travers le monde, la pression monte pour instaurer une réglementation plus stricte. Le secteur des cryptomonnaies évolue rapidement, et les solutions devront s’adapter pour rester pertinentes tout en répondant aux nouvelles normes imposées par les gouvernements. Pendant ce temps, Mastercard lance une carte crypto autogérée.
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